Le bloc de foie gras de canard du sud-ouest de la Chine contenait du foie cirrhosé d’origine humaine.
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L’employé de la morgue prélevait le foie des cadavres atteint de cirrhose pour les revendre à un distributeur chinois chargé de les incorporer dans des blocs de foie gras de canard du sud-ouest de la Chine vendus à prix imbattables dans les magasins d’alimentation.
A l’approche des fêtes de fin d’année, c’est la consternation qui règne chez les éleveurs de canards après l’annonce de la découverte de présence de foie cirrhosé d’origine humaine dans des blocs de foie gras du sud-ouest de la Chine vendus à prix discount dans des magasins d’alimentation.
Cette monstrueuse affaire de trafic d’organes n’aurait sans doute jamais été mise à jour sans la cupidité d’un employé de la morgue d’un grand hôpital parisien qui menait un train de vie particulièrement démesuré et dispendieux. Alertée, la cellule Tracfin chargée d’enquêter sur le blanchiment de capitaux et la fraude fiscale, n’a pas eu beaucoup de difficulté à mettre à jour le trafic juteux auquel se livrait l’indélicat employé. Perquisitionné et bien incapable de justifier la possession de plusieurs voitures de luxe et d’une somme en liquide de 350 000 euros retrouvée à son domicile, l’employé a été immédiatement placé en garde à vue pour des faits de trafic d’organes humains, d’enrichissement personnel et corruption active.
Celui-ci s’est, dans un premier temps, réfugié dans le mutisme. Devant l’accumulation des faits et son incapacité à justifier l’origine des fonds, l’employé s’est finalement résolu à expliquer le macabre trafic auquel il se livrait.
Celui-ci s’est, dans un premier temps, réfugié dans le mutisme. Devant l’accumulation des faits et son incapacité à justifier l’origine des fonds, l’employé s’est finalement résolu à expliquer le macabre trafic auquel il se livrait.
Ayant accès à la base de données informatiques répertoriant l’origine du décès des cadavres issus d’un grand hôpital parisien spécialisé dans le traitement des cirrhoses, l’employé isolait les patients puis les ouvrait pour en retirer consciencieusement le foie cirrhosé. L’organe, qui pèse 1,5 kg en moyenne, était ensuite revendu 20 euros le kilo à un distributeur mafieux qui le plongeait dans une solution chimique à base d’acide nitrique afin de lui donner le brillant et l’apparence d’un foie de canard. Les lots étaient ensuite congelés puis revendus à une conserverie située dans le sud-ouest de la Chine chargée de les cuire avec de véritables foies de canard. Les conserves étaient ensuite revendues à prix cassés dans des magasins d’alimentation hard-discount.
Lorsqu’on sait que le kilo de foie de canard coûte environ 45 euros , on imagine la confortable marge que réalisait le distributeur. Quant à l’employé de la morgue, il pouvait retirer jusqu’à cinquante foies par jour sur les cadavres dont il avait la charge. Ce qui lui laissait espérer en moyenne un gain journalier de 1500 euros soit 45 000 euros par mois. On comprend maintenant pourquoi celui-ci ne comptait pas ses heures et renonçait même quelquefois à faire valoir ses droits à RTT.
Suite à la révélation de ce scandale, les lots chinois incriminés ont tous été retirés de la vente mais il peut encore subsister quelques blocs de foie gras stockés dans les réserves des magasins ou chez des particuliers. Les consommateurs sont donc invités à faire preuve de la plus grande vigilance sur l’origine de leurs conserves. Les autorités sanitaires rappellent qu’il est quasiment impossible de déceler au goût un foie cirrhosé humain, celui-ci présentant même une saveur subtile légèrement plus prononcée que celle d’un véritable foie de canard qui, il faut le savoir, est lui-même un foie cirrhosé obtenu par le procédé du gavage. Seule la présence de pustules et de nécroses nervurées peuvent trahir la macabre origine du foie humain.
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